MOORE Cason est âgé de 17 ans.
« Toujours à ne penser qu'à toi, tu me fait honte ! »
Cason fut sûrement l'enfant le plus heureux du monde lorsque sa mère partit. Il n'avait que 10 ans et venait de rentrée au collège et pourtant il savait déjà qu'il ne l'aimait pas. Il ne l'aimerait jamais. Elle était toujours derrière lui, à essayer de le changer alors qu'il se connaissait déjà très bien.
A faire des actions que lorsque cela peut l'arranger d'une certaine manière, il était comme cela et suivait toujours ce principe et il ne se fatiguait pas pour rien sauf cette fois là. Elle était tout ce qu'il détestait, toujours souriante et d'une naïveté hors du commun tout ceci lui suffit pour la maltraiter. Elle était ce que sa mère aurait voulu qu'il soit, elle était son pire cauchemar en un sens. Il s'était senti obligé de lui faire d'une mal même si cela ne l'aiderait en rien.
« Tu as l'âme d'un meneur, Cason ~ »
Cason n'est pas fait pour suivre, un caractère bien trop fort pour se plier aux règles. D'un naturel violent et colérique, il n'utilise que très peu souvent les mots pour exprimer son mécontentement ce qui fait de lui, d'après des professionnels, quelqu'un d'instable. Trop émotif et incontrôlable.
Il avait appris bien vite que tout ce qu'il faisait ne l'aiderait pas, mais c'était plus fort que lui. L'école n'aimait pas la violence alors il n'aimait pas l'école. De nombreuses fois il fut virer quelques jours ou jusqu'à la fin de l'année par les écoles. Pourtant il ne lui manque rien, un père bien trop influent dans la société pour que personne ne veulent éduqué cette boule de nerfs qu'était le fils de ce célèbre PDG.
« Le physique fait plus que tu ne le crois dans ce monde... »
Indomptable, son père décida d'inscrire Cason à la boxe. Une pratique faite pour le jeune homme qui avait sans cesse besoin de frapper, besoin d'évacuer. Puis tout ce sport dans la semaine suffit à rendre le corps de Cason plus développé. Des abdominaux bien marqué ainsi que des gros bras pour mieux étrangler ses adversaires.
Très vite il se rendit compte que son corps était le centre de beaucoup de convoitise et pour l'arranger, il n'hésite pas à s'en servir.
Cason avait vécut tous les plans culs de son père alors qu'il se remettait petit à petit du départ de sa femme. Il n'avait rien dit et s'était contenté de rester comme il était, fidèle à lui-même. Aucune remarque désobligeante pour en arriver à ce jour où sa nouvelle copine vient vivre à la maison et à présent se croit tout permis dans cette baraque qui n'est pas la sienne.